A propos de l’auteur

J’habite le quartier du Canal Saint-Martin depuis dix ans. Je suis journaliste :

http://www.regards.fr/article/?id=3942

http://incorrigibles.wordpress.com/

J’anime aussi un atelier d’écriture journalistique :

http://dawabobigny.wordpress.com/

 

Denis Bourges

 

11 réponses à “A propos de l’auteur

  1. sebboss

    « …je réalise qu’en bas de chez moi, en plein centre de Paris, là où Amélie Poulain aime à gambader le long des écluses, tout est là. Les migrants, les rapports Nord/Sud, les violences sociales, les résistances humaines… « . Et aprés ça, tu trouve toujours que l’immigration est une chance pour la France ? Si ces gens la t’émeuvent tant que ça, apprends leur le français, aide les à trouver un CDI et un logement, parce que moi je suis travailleur social et j’ai déjà beaucoup trop de travail pour ne pas en importer encore d’autres ! (et quels problèmes).

  2. sangatteaparis

    je suis consciente que les travailleurs sociaux sont aujourd’hui sous pression et bousculés par ces nouveaux besoins. Mais, pensez-vous vraiment que c’est en niant la réalité que « le problème » va disparaître ?

  3. Sangatte à Paris a été évoqué lors de la première du film de l’iranien Arash T Rihahi, « Pour un instant la liberté » ce mardi 13 janvier au 7 Parnassiens.
    Le film sort le 28 janvier, je le recommande chaleureusement.

    http://resf.info/article17254.html

  4. audrey k.

    Nous partageons certains combats et je voulais simplement vous remercier pour les informations que vous nous communiquez. Votre expérience est précieuse pour nous aujourd’hui.
    http://detentions.wordpress.com/

  5. Claude Louboutin

    Je suis moi aussi travailleur social de formation et de profession.
    En lisant ce commentaire d’un « collègue » je me souviens de cette fameuse phrase de Monsieur Michel Rocard, phrase trop souvent tronquée pour mieux en déformer la pensée exacte : « La France ne saurait accueillir toute la misère du monde, raison de plus pour qu’elle traite bien la part qu’elle ne saurait manquer d’en prendre. »
    Je suis moi aussi travailleur social de formation et de profession, assistant de service social pour être précis.
    Et en lisant la phrase de sebboss, je me dis que nous n’avons pas du suivre les mêmes modules, ou en tout cas que nous n’en n’avons pas retirer les mêmes enseignements.
    Bien sur, la charge de travail est immense, bien trop pour être acceptable.
    Pour autant, doit-on ne se reposer que sur les « bonnes volontés » pour venir en aide aux migrants ou peut-on mettre notre professionnalisme, notre savoir-faire au service de ce public. Le mettre aussi au service de ce public et de tous les autres, malheureusement de tous les autres aussi.
    Parce que nous sommes payé pour çà, parce que nous sommes formés pour çà, parce que nous pouvons avoir le savoir-faire pour çà.

  6. Christine F

    Je trouve ce blog touchant et pertinent.
    Elle ouvre ses yeux comme d’autres ouvrent leurs bras, leur coeur, leur portemonnaie aussi…
    Toi qui as la chance d’être né du bon côté de la planète, ne critique pas, reste « pro », garde ta disance et ton anonymat de « boss ». ET surtout souhaite à tes enfants si tu en as un jour, d’avoir la même chance que toi !

  7. Laurence P.

    J’ai entendu parler hier, par un membre d’une association d’aide aux demandeurs d’asile, d’une descente de policiers dans le Xeme, le 3 février. En pleine nuit, ils ont dégagé les réfugiés afghans qui dormaient, les uns coller aux autres pour se tenir chaud. Une victime a affirmé que les agents auraient utilisé des gaz lacrymogène. « Délogés », drôle de mot pour des personnes qui n’ont nulle part où aller.
    Si cette information est confirmée, les méthodes sont déloyales et injustes. Quant à leur efficacité, n’en parlons pas. Le groupe a erré le reste de la nuit… Merci de rendre visible ce que les autorités tentent de camoufler.

  8. Je me permets de vous adresser un texte que m’a inspiré la fermeture de Sangatte.
    De tout cœur avec vous dans ce combat fraternel
    En toute sympathie,
    Jean-Michel Sananes

    Sang de lune / Quel est ton nom ?

    A leur fenêtre,
    ils ont mis la mer en garde à vue
    et les nuages en souricière

    Je voyageais, ma gibecière pleine,
    pleine des gris nuages de la faim
    et des peurs de dictatures lointaines

    Plein de rêves et sans papiers,
    je suis en interdit
    je vis et je t’aime

    Et toi, ma sorcière
    ma belle,
    mon aimée ?

    Papiers et sans papiers
    Espoirs et rêves sous surveillance
    Ils ont fermé la mer et les nuages

    Espérance libertine du bonheur
    divagation des idées et des hommes,
    sur voie publique, interdite

    Belle, ma sorcière carnivore,
    dévore mes rêves
    ignorants de frontières

    La tête pleine,
    je vais ailleurs et partout
    en royaume d’idées policées
    Là où l’on garde la faim pour les autres
    je suis la bouche et la vie en trop
    la misère exportée

    Mes chaussures, ma vie sont usées
    J’ai faim, j’ai froid
    Ils ont tué Sangatte

    Là où je suis, l’espoir broie du noir
    Toi que je cherche
    sur l’autre face du rêve

    T’appelles-tu encore Albion ?

    Plein de rêves et sans papier,
    je suis en interdit
    je vis et je t’aime

    Et toi ma belle,
    ma sorcière,
    mon aimée carnivore,

    T’appelles-tu toujours Marianne ?

    Jean-Michel Sananes
    In « Accident de conscience » aux Editions Chemins de Plume

  9. Raphaël Mariage

    Tant de dénonciations dans ce blog…
    Comment dire… Tout ça me dégoute. La société qui laisse faire ça, les français qui s’en foutent, un gouvernement les excitant dans leur haine de l’étranger. Tout ça me dégoute.

    Alors merci à Sangatte de faire ce blog, de parler pour les exclus ne pouvant faire entendre leurs voix d’êtres humains, donc d’êtres libres et égaux…

  10. Hélène RADENAC

    J’ai en face de moi, épinglée sur le mur, la « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ».

    J’éprouve tellement de honte à l’heure actuelle de vivre dans un pays qui a tout oublié de son passé. Comment peut-on privilégier sans cesse les riches et laisser tant de pauvres sur le pavé ?
    Un jour viendra où le gouvernement n’aura plus le choix : il faudra tout partager, la richesse et le territoire !

  11. Merci pour ce blog, je l’ai toujours suivi adoré.. Mais cette année je l’ai moins visité..
    En fait je suis allée sur place à calais.. vous vous etes sur Paris une vision différente, mais un point commun l’importance d’informer les gens sur ce qu’il se passe.

    Quelques associations se battent pour cela, mais la France ignore le problème.
    Les médias, l’ État rend invisible la situation.
    On nous informe des problèmes que sont les migrants, mais pas des difficultés qu’ils rencontrent.. pourquoi? Parce que voulu par l’État, l’État même exige ce manquement de dignité et de RESPECT des Droits de l’Homme qu’il sait si bien ordonner dans d’autres pays.

    Le migrant calaisien est à mon goût bien laissé pour compte dans l’information française.
    Après plusieurs séjours sur place, je reviens avec toujours autant de rancœur pour le traitement qu’on leur inflige et pour la non dénonciation de cette situation surréaliste en France.

    J’ai décidé de mettre en place un petit blog, relatant les faits divers de cet hiver et le quotidien que j’ai pu toucher du doigt là-bas. Si cela vous intéresse, jetez un oeil..si vous le trouvez CORRECT faites passer.

    Ce n’est qu’un petit moyen en plus d’informer les gens, avec des mots simples et le regard d’une jeune fille qui s’insurge de cette France, celle qui pendant 20 ans de scolarité l’a éduqué aux valeurs de solidarité, fraternité et respect.

    Merci, de ne pas faire comme notre cher gouvernement, de ne pas ignorer le problème.
    Des gens survivent là dehors, sur notre territoire !

    Continuez d’en parlez! J’espère que vous en aurez l’occasion.

    Cordialement
    Amandine Clinckspoor

    site:
    http://calywood.wordpress.com/

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